Depuis une poignée d’années, le marché du bien-être en France est en pleine expansion. Instituts de beauté, centres de massage, spas à domicile, coaches sportifs, tendances foodie healthy, applications mobiles … mais aussi, destinations en amoureux ou en solo, le bien-être est devenu une quête pour notre société moderne. Bien plus qu’une quête, un art de vivre à part entière qui connaît une croissance régulière d’environ 10 % par an. Parmi toutes les possibilités offertes pour améliorer notre bien-être, une discipline en particulier connaît un engouement croissant lui aussi : la sophrologie. Par la richesse de cette méthode, mêlant relaxation et méditation, les bienfaits sont nombreux pour atteindre l’épanouissement personnel. Nul ne doute qu’il faut d’ores et déjà compter cette médecine douce dans le paysage du marché du travail actuel. Reconnue en France, gros plan sur l’accès au métier.
Devenir sophrologue : la formation requise
La première des choses est de suivre une formation de sophrologie rncp spécifique. Cette formation diplômante reconnue par l’État permet d’acquérir toutes les compétences indispensables pour exercer le métier de sophrologue. Formation qui présente l’avantage et non des moindres d’être accessible sans limites d’âge, sans qualification minimale. En marge, afin de mieux développer son activité professionnelle, il existe des spécialisations comme : les acouphènes et les troubles associés, l’approche de l’adolescence, le cancer et les troubles associés, l’enfance, le monde de l’entreprise, la périnatalité, la sexualité et ses troubles associés, le sommeil, les séniors, le sport notamment. Autant de spécialités qui permettent d’approfondir la formation de sophrologie, d’adapter sa pratique dans des champs d’application spécifiques, aux particularités propres.
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Devenir sophrologue : des possibilités de pratique infinies
L’activité professionnelle de sophrologue s’exerce dans le cadre indépendant, au sein d’un cabinet individuellement, au sein d’une maison médicale ou dans un centre de sophrologie notamment. Il est également possible d’envisager la pratique de la sophrologie en tant qu’intervenant en cumulant cet exercice ou non avec un autre emploi, en ayant le statut d’autoentrepreneur par exemple. Et pour cause, les entreprises, les associations, le secteur de la petite enfance, le milieu associatif, les structures pour séniors ou encore les structures de bien-être à l’image des centres de thalassothérapie entre autres, sont très demandeurs. Les limites de l’exercice sont difficiles à définir tant ce secteur d’activité est en pleine expansion.
Devenir sophrologue : les qualités requises
À l’image de tous les métiers, celui de sophrologue ne déroge pas à la règle et demande d’avoir certaines. Le sens de l’écoute est la principale qualité pour devenir sophrologue. Et pour cause, il est indispensable d’être attentif aux besoins et aux attentes des patients pour définir avec précision le programme à mettre en œuvre pour les aider. Et si les cours de sophrologies sont proposés généralement pour un groupe, il faut aussi pouvoir les mener de manière individuelle. Dans les deux cas, il convient de disposer de talent d’animation, d’un sens de la créativité pour proposer des séances évolutives, non redondantes. Pour finir, il faut faire preuve de générosité, d’empathie, avoir le sens de la persuasion tout en étant un bon communicant. Autant de qualités qui permettent alors d’entrer en connexion avec les « patients », de faire qu’ils se sentent à l’aise.
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